La propagande des djihadistes se fait notamment via internet et les réseaux sociaux. Face à cette menace, les gouvernements et organisations internationales ont décidé de réagir.
L'action des gouvernements
En France, Internet est base du recrutement des terroristes de l'État Islamiste. Pour contrer cette propagande, la France a voté une loi du 13 novembre 2014 qui permet de déréférencer les sites qui encouragent ou font l'apologie du terrorisme.
Selon Le Monde, plus de 2600 sites internet français seraient liés à l'organisation terroriste. Selon l'Office européen de police criminelle, tous les jours près de 100 000 tweets seraient en lien avec l'État Islamique. En juin dernier, Manuel Valls annonçait la création d'équipes de community managers chargés de lutter contre la propagande des terroristes.
La france a également mis en ligne le site stop-djihadisme.gouv.fr qui permet d'agir contre la menace terroriste.
L'action des organisations internationales
Les organisations internationales telles que l'Office européen de police criminelle assure la lutte contre le terrorisme. Cette coopération passe notamment par le partage des données concernant les individus suspectés de terrorisme.
Le SiS, Système d'Information Schengen est aussi un moyen de lutte contre le terrorisme au niveau européen. Ce fichier est construit à partir des fichiers des états membres.
Les internautes réagissent
Suite aux attentats qui ont frappés la France le 13 novembre denier, les hackers d'Anonymous ont déclaré la guerre virtuelle à Daesh sous le nom de #OpISIS.
Début 2015, les Anonymous s'étaient illustrés lors d'une opération nommée #OpCharlieHebdo qui avait permis de fermer de nombreux comptes. Le 12 janvier, ils avaient notamment rendu indisponibles des sites web de l'organisation terroriste.
Les internautes peuvent également signaler les contenus liés au terrorisme sur les réseaux sociaux et sur d'autres sites grâce au site internet-signalement.gouv.fr/
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